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Bouvignies ... 14 juillet d’autrefois (1935)
Une Bouvignienne se souvient !
L’école n’était pas encore finie, nous répétions en classe ce que nous allions chanter le jour des prix ... "Voici les prix et les couronnes, courbons les fronts, ouvrons les mains et saluons l’heure qui sonne, où tous nous nous envolerons". Mlle Flament à l’oreille musicienne nous faisait chanter pour le jour du 14 juillet "la République nous appelle".
Nous devions ce jour là nous réunir à l’école, de là rejoindre le Monuments aux morts, près de l’église, accompagnées par nos institutrices Mlle Dufour et Mlle Flament ; les garçons quittaient leur école avec M. Toquoy et son adjoint. Après l’aubade des musiciens sous la direction de M. Murez, les discours et les chants, la municipalité nous offrait des friandises, les adultes avaient droit à un vin d’honneur.
Comme une envolée de moineaux, nous nous dispersions dans le village, pour les jeux traditionnels devant chez Nabina Biget, une corde traversait la rue ; y était suspendus de petits paquets ; le garde-champêtre, M. Dangremont dit "Mirlo", qui connaissait tous les enfants de Bouvignies, veillait à ce que tout se passe bien ; chaque enfant allait couper la ficelle de son choix et emportait son "trésor" : bonbon, sifflet, gâteau, nougat, billes, ...
Les uns se précipitaient chez Nathalie pour vivre la "course à brouette", ou jouer à la grenouille ; les autres à la course aux sacs, chez Dhenny ou chez Jean-Baptiste Dupuis, pour enfiler des anneaux haut perchés le long d’une grande tige, ou bien encore chez Demory, ou chez Dupas.
Là où il y avait un café, une attraction nous attendait ; nous avions le choix : jeu de boules, de fléchettes, les "astiquettes’, javelots, billes ... certains entamaient une partie de jeu de paumes ou de billon.
Comme les voitures étaient inexistantes, la rue appartenait aux enfants. Nous en profitions largement ...
Mais la fête du 14 juillet ne s’arrêtait pas là. Le soir, les familles se retrouvaient au bal, chez Nathalie, chez Maurice Loubert, au Petit Parisien, chez Aline Delrue, ...
Et sans cérémonie, tous s’amusaient ; on ne prend pas la bastille tous les jours !
Solange Milville-Dauphin, 89 ans.
Publié le mardi 14 juillet 2015
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