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Réunion d’information sur les défibrillateurs à Vred le lundi 1er décembre 2008.

Lundi 1er décembre, à Vred, au Foyer Rural, Monsieur Alex Turk, Sénateur du Nord, est venu présenté le défibrillateur, son rôle, son utilisation, aux habitants de cette commune.
Notre équipe s’est rendue sur place pour vous informer...

Au foyer rural, à Vred, Monsieur Alex Turk est venu exposer l’intérêt du défibrillateur et a exposé très justement et simplement les enjeux d’un tel appareil.

Il faut savoir que Vred (1400 habitants) va acquérir au moins 2 défibrillateurs, et va, dès janvier 2009, mettre en place avec les services des Sapeurs-Pompiers des formations aux habitants de cette commune.
Ces séances de formation sont gratuites et ne demandent que quelques heures de temps libre.

Comme le préconise Monsieur Le Sénateur, chaque commune peut envisager au départ 2 défibrillateurs fixes et 1 mobile (en cas de voyage, de manifestations particulières....). Libre après d’en acheter plus, comme Bousies dans l’Avesnois, qui s’apprêterait à en acquérir 4, 5, voire 6 afin de munir toute la commune (étendue) en différents points.

Il suffit d’une vraie volonté de servir l’intérêt général...

Rappelons que le décret de mai 2007 stipule notamment que chaque Français doit pouvoir se servir d’un défibrillateur.

Voici les grandes lignes de l’exposé de Monsieur Turk :

"En France, il y a 60 000 morts cardiaques par an : 3/4 de ces décès se passent au domicile. Il y a donc près de 15 000 décès cardiaques se passant à l’extérieur.
Malheureusement, en France, on ne sauve que 2 % des personnes atteintes d’une fibrillation.
En comparaison, aux Etats-Unis, comme Canada, tout jeune de 12 ans sait pratiquer le massage cardiaque, et sait se servir d’un défibrillateur. C’est ainsi que 25 % des gens sont sauvés.

L’objectif en France est de multiplier par 12 le nombre de vies à sauver (soit environ 3 500 vies sauvées par an).

On ne dispose de 4 à 5 minutes pour agir lors d’une défibrillation. Au-dlà, le sang n’iiriguant plus le cerveau, des séquelles cérébrales apparaissent.

Le rôle de l’appareil est d’aider les personnes à survivre en attendant les professionnels du secours (c’est le même rôle qu’un extincteur : il est là pour être utilisé en attendant les Pompiers).
Il est d’autant plus difficile pour les Services de Secours d’être présents sur place en moins de 5 minutes.

Chacun doit avoir le Réflexe Civique du 1er Témoin.
Si une personne tombe inanimée, dans le doute, on va chercher l’appareil. Quelqu’un téléphone aux Secours, quelqu’un d’autre protège et prépare le blessé, quelqu’un d’autre va chercher l’appareil. Et on commence le massage cardiaque en attendant.

C’est l’appareil qui va décider d’envoyer un choc électrique ou non.

En Europe, le développement du défibrillateur est important : la France est très en retard... Un retard immense pour qu’il y ait des appareils partout.

Dans le Nord (300 communes), il y a environ 1000 appareils en service. Le Nord est aussi le département où il se passe le plus de dfibrillation.

Il faudrait donc créer un vrai réseau d’installation.

Pour se faire, le Sénateur a une enveloppe annuelle de 240 000 euros afin d’aider les communes désireuses de se munir en appareils cardiaques. Il peut ainsi subventionner à 50 % pour l’achat par appareil.

Dans 3 ans, toutes les communes de moins de 30000 habitants seront équipées, si elles en font la demande.

1 appareil coûte maintenant environ 1 300 euros. Avec la subvention à 50 %, il ne coûte que 650 euros à la commune.

Par exemple, la commune de Vred (1 400 habitants, rappelons-le) en a donc décidé d’en acheter 2 qu’elle mettra dès 2009 en service à la population dans des armoires adéquates. Elle va acquérir un 3ème mobile à terme.

Le rôle de la municipalité est donc très important : quelles vont être les implantations les plus pertinentes pour une utilisation très rapide (en 5 minutes maximum) ? Il faut choisir les lieux très fréquentés et accessibles à toute heure du jour et de la nuit...

Le schéma est simple : il faut prévoir une distance de 100 mètres maximum entre l’armoire de l’appreil et un lieu de fréquentation important (stade...).

Et les formations du public ?

Il faut choisir les défibrillateurs automaiques (ceux-là sont subventionnés) : ce sont les plus simples à utiliser.

Le décret de mai 2007 ne précise qu’aucune formation préalable n’est obligatoire. Il n’empêche qu’il est préconisé la mise en place de formations courtes et gratuites.

Les formations portent sur :

- l’analyse de la situation (nature de l’accident, risques supplémentaires...).

- l’essai et le maniement de l’appareil.

- l’apprentissage du massage cardiaque.

Le bouche-à-bouche est déconseillé.

Le décret de 2007 stipule aussi la création d’un registre national des appareils. Les objectifs sont de repérer et signaler tous les appareils mis à la disposition (gain de temps pour les professionnels). Ils sont aussi de noter toutes les informations en cas d’utilisation. Ces statistiques serviront aux cardiologues à faire de la prévention vers le public le plus touché par ce risque cardiaque.

Le risque cardiaque est une urgence absolue.

Le réseau devra se développer dans les communes, les entreprises (certaines, dont des hypermarchés, ont déjà commencé), les établissements scolaires, les logements collectifs, les administrations....

Il faudrait arriver à un vrai maillage du territoire national, afin que chacun sache qu’il peut aller où il veut, un appareil est proche, prêt à être utilisé en cas de nécessité.

Un défibrillateur automatique a une batterie de 2 ans. Cette batterie (d’une valeur de 200 euros) est gratuite en fait (accord avec le fabricant). Il est vendu avec une paire de ciseaux (pour découper les habits), et un rasoir.

L’utilisation est très simple. Il suffit de suivre les instructions vocales : enlever les habits du thorax, préparer les électrodes, les placer.... Des schémas viennent parfaire le système.

L’appareil analyse la situation et décide ou non d’envoyer le choc électrique.

L’arrêt cardiaque est précédé par la défibrillation.

L’appareil est utilisable aussi sur un enfant, que sur un adulte, une femme enceinte, une personne avec une pace-maker. Dans l’hypothèse du décès, il vaut mieux agir que de laisser mourir la personne.

Le massage cardiaque doit être efficace : il faut le faire réellement pour relancer la pompe (le coeur). Il faut un massage ample et régulier.

La décharge électrique obéit à l’appareil. Si on secourt quelqu’un et que l’on a une décharge soi-même, celle-ci n’est pas mortelle.

Le défibrilalteur automatique est très intéressant puisqu’il n’y a aucun bouton à appuyer. C’est l’appareil qui décide.

Mais dans tous les cas, pensez à appeler les Secours ! Et agissez !

Les Français doivent changer de mentalité. En effet, un constat simple est fait. Si la population, sensibilisée, informée et formée au défibrillateur et aux gestes de secours, sait qu’un appareil proche est prêt à être utilisé, elle sera d’autant plus solidaire.

Il faut pour cela que les municipalités aient une volonté d’information et de commuinication sur ce sujet : il faut qu’elle affiche partout (bulletin municipal, affiche...) cette nécessité de l’appareil et de son rôle.

Il y a un très travail pédagogique envers la population.

Si la personne a un stimulateur cardiaque, on décale le point de l’électrode (un peu plus en dessous), et on évite de la positionner directement sur le pace-maker.

Si le coeur est mouillé (transpiration), sécher la zone.

Si on est sur un lieu métallique, déplacer le blessé.

N’oubliez pas d’appeler le 15 ou le 18 et de continuer le massage cardiaque si besoin.

Il faut prévoir 1 défibrillateur pour 1 000 habitants.

Sur environ 450 appareils en service, seulement 2 ont connu des problèmes de vandalisme (armoire avec sirène).

La mission du maire de sensibiliser la population.

Chacun peut être un jour le 1er acteur de la chaîne de Secours."

Après quelques questions, un verre de l’amitié était servi par la municipalité de Vred.

Dès janvier 2009, des formations seront ouvertes à Vred pour ses habitants.

Remercions encore Monsieur Alex Turk pour sa visite et ses explicaions qui ont permis à l’assemblée d’être informée efficacement.

Il est vraiment dommage qu’à Bouvignies, on ne sache toujours pas où est le défibrillateur acheté et subventionné en 2006, ni qui l’a en sa possession, ni où il sera implanté le jour où il refera surface.... Et qu’en est-il de la décision de demander à Monsieur Le Sénateur une subvention pour l’achat de l’armoire ? A-t-elle été faite ?

Il est dommage aussi qu’aucune séance d’information ou de formation ne soit prévue à Bouvignies, malgré le décret de mai 2007.

Nous n’avons jamais eu aucune information quant à cet appareil acheté par les impôts locaux et subventionné par Monsieur Turk.

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Publié le mardi 2 décembre 2008

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