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L’élevage de bovidés à Bouvignies
L’an dernier, notre équipe de rédaction consacrait un article à la dernière vache laitière de notre commune.
Ce qui signifie pas que l’élevage ait disparu pour autant des fermes de Bouvignies.
Aux champs du Moulin, Pascal nous invite à rendre visite à un superbe Croisé Limousin Charolais, 900 kilos, 30 mois, destiné à la reproduction et que nous avions déjà repéré en pâture cet été.
- Pascal et son impossant taureau de 900kg.
Comme de nombreux éleveurs bouvigniens, ici on privilégie la reproduction naturelle. A notre question, pourquoi ce type de reproduction ? Et l’éleveur de nous expliquer que "c’est plus naturel et surtout aussi que c’est une question de prix, car l’insémination artificielle représente un coût certain".
Une quinzaine de saillies par an, des isolements pendant 6 semaines avec 3, 4 vaches ou génisses puis l’opération se répète.
Ce type de procédés permet d’étaler les naissances, de mieux maîtriser l’espace, car l’hiver, il faut la place nécessaire pour caser le bétail ; à la bonne saison, le problème est différent car la majorité des bêtes sont en pâture.
Question alimentation, ce reproducteur se nourrit essentiellement de maïs, foin et enrubannage (moitié foin vert et foin sec). Pascal n’achète rien pour la nourriture, ce sont ses produits qui fournissent l’essentiel.
Le jeune veau reste 7 à 8 mois avec sa mère, on le garde pour l’engraissement ou l’élevage ; les "broutards" (c’est à dire les mâles) sont eux vendus.
Le vêlage est toujours une opération délicate. Là sur trois naissances en trois semaines, il y a eu deux césariennes, dues à des veaux mal placés ou à des sabots et des pattes trop conséquents pour les mâles. Ces naissances requièrent toute l’attention de l’éleveur, car il faut qu’il soit opérationnel pour aider la bête à mettre bas de jour comme de nuit.
Une vache donne naissance à quelques 7 à 8 veaux puis on opère à un changement de mère.
Pour ce puissant taureau, il lui reste un an à officier, car après, avec les années, son poids est préjudiciable.
Reste ensuite à retrouver un autre jeune taureau, afin de renouveler l’espèce... Pas facile le métier d’éleveur. Côté consommateur, au moins on est sûr que les bêtes paissent en pâture et qu’il ne s’agit pas d’élevage en batterie : un atout supplémentaire pour ce type d’élevage, déjà bien mis à mal par la course forcenée à la grosse production.
Ce printemps, vous verrez encore cette force de la nature dans les Champs du Moulins, pour sa dernière saison sur le sol bouvignien.
D’autres éleveurs s’inscrivent dans la même démarche : rue du Fief, rue de la Lombarderie, rue du Grand Hem, rue Bermerie...
Publié le vendredi 9 janvier 2015
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